Favoriser la communication mère-enfant en contexte de violence conjugale.
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Le Collectif féministe anti-violence (FemAnVi) vous invite à sa conférence-midi : Les mécanismes d’occultation de la violence conjugale: analyse de leurs déploiements en contexte d’intervention à la protection de la jeunesse au Québec
Mercredi le 13 novembre de 11h30 à 13h00, en ligne sur Zoom
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DESCRIPTION:
Cette étude explore quels sont les mécanismes sociaux d’occultation de la violence conjugale (OVC) employés par les intervenant.es en protection de la jeunesse au Québec et documente si la formation au modèle Protection des enfants en contexte de violence conjugale (PEVC) permet d’atténuer leurs utilisations. L’analyse comparative des données (avant, après) la formation a été réalisée auprès de 71 participant.es provenant de trois régions (Capitale Nationale, Estrie, Outaouais). Les données furent analysées au regard du cadre théorique de Patrizia Romito (2018), qui s’intéresse aux mécanismes par lesquels la violence conjugale est occultée des discours et pratiques via différentes tactiques (ex.: euphémisation) et stratégies (ex.: légitimation). Globalement, les résultats démontrent une diminution de l’utilisation des mécanismes d’OVC passant de 83% avant la formation à 18% après celle-ci. Ces résultats suggèrent que ces mécanismes d’OVC sont amplement véhiculés par les participant.es, mais que le modèle PEVC permet de freiner leurs utilisations.
PRÉSENTATION DE LA CONFÉRENCIÈRE:
Catherine Gendron est étudiante au doctorat en service social à l’Université d’Ottawa. Ses travaux et collaborations en recherche portent sur la problématique de la violence conjugale. Son projet de maîtrise s’est intéressé aux retombées du modèle Protection des enfants en contexte de violence conjugale PEVC. Précisément, son projet de recherche a permis d’analyser si la formation au modèle PEVC permet de freiner le recours aux mécanismes sociaux d’occultation de la violence conjugale (ex. euphémisation) chez les intervenantes et intervenants en protection de la jeunesse au Québec. Son projet doctoral se concentre sur la définition, l’acception et la mobilisation du concept de « responsabilisation » dans les programmes dédiés aux auteurs de violence conjugale en Ontario et au Québec. Fière membre du Collectif de recherche féministe anti-violence FemAnVi, Catherine est aussi à titre de membre au conseil d’administration (CA) très impliquée dans les activités de Acfas-Nouvel-Ontario et les activités de l’Acfas.
Pour plus d’informations sur Catherine Gendron: https://www.catherinegendron.com/
ANIMATION: Alexandra Vincent
Activité gratuite et en français.
Inscription requise: https://uottawa-ca.zoom.us/meeting/register/tJEscuqqrjIsHNfF3Fy5HOXnVxB2yazfV1sm#/registration
Le Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi) se veut un espace stimulant visant à développer et à soutenir les recherches, les interventions sociales et les actions militantes s’inscrivant dans luttes féministes contre les violences faites aux femmes. Ses activités s’inscrivent dans une démarche de réciprocité et de co-construction des savoirs impliquant chercheur.e.s, étudiant.e.s, intervenant.e.s et militant.e.s féministes et proféministes.
