1 Violence conjugale et aliénation parentale

Résumé

Cette recherche, qui a débuté en 2016, comprend quatre volets : 1) analyse documentaire des politiques et autres documents pertinents ; 2) analyse juridique  ; 3) entrevues auprès d’informateurs clés ; et 4) études de cas, réalisé avec des femmes victimes de violence qui ont été perçues comme étant « aliénantes ». Au cours des dernières années, des données ont été recueillies pour ces quatre volets. La collecte de données est terminée au Québec et en cours en Ontario. L’analyse des données est aussi en cours et certains résultats ont déjà été diffusés.

Lapierre, S., Ladouceur, P., Frenette, M. & Coté, I. (2020). The legitimization and institutionalization of ‘parental alienation’ in the Province of Quebec, Journal of Social Welfare and Family Law, 42(1),1-1

Lapierre, S., Abrahams, N., Frenette, M., Ladouceur, P., & Vincent, A. (2021) Aliénation parentale et « fausses dénonciations » de violence conjugale. In B. Mallevaey (Eds), Aliénation parentale : Regards croisés (pp. 93-108). Mare et Martin, France.

Équipe de recherche

Cette recherche est réalisée sous la direction de Simon Lapierre

Source de financement

Le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH)

2 Exposition à la violence conjugale, relation père-enfant et processus de réparation: point de vue d'enfants et d'adolescents

Résumé

Cette recherche vise à mieux comprendre l’expérience et le point de vue d’enfants et d’adolescents exposés à la violence conjugale sur la relation père-enfant en contexte post-séparation. Elle s’intéresse particulièrement aux contacts (droits d’accès) père-enfant et au processus de réparation envisagé par les enfants et les adolescents suite à leur expérience d’exposition à la violence conjugale.

Équipe de recherche

Simon Lapierre, Isabelle Côté et Dominique Damant, en collaboration avec le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes ainsi que la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec

Source de financement

Le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH)

3 Reprise du pouvoir des femmes sur leur sécurité en contexte de violence conjugale: étude des pratiques en maison d'hébergement pour femmes au Québec

Résumé

L’objectif général de ce projet est d’identifier ce qui contribue à la reprise du pouvoir des femmes sur leur sécurité dans les maisons d’hébergement pour femmes au Québec. S’appuyant sur un devis mixte, ce projet se décline en deux étapes. La première étape avait comme objectif la traduction et la validation d’outils méthodologiques permettant d’évaluer la reprise du pouvoir sur la sécurité en contexte de violence conjugale. La seconde étape s’appuiera des outils traduits et validés dans la première étape pour répondre à la question suivante : Quelles pratiques d’intervention en maison d’hébergement sont associées à la reprise du pouvoir des femmes sur leur sécurité? Pour ce faire, l’équipe du projet qui s’appuie sur les principes de la recherche féministe et partenariale recrutera un total de 200 femmes séjournant en maison d’hébergement et effectuera une collecte de données en trois temps: à l’arrivée, à la sortie et trois mois après le départ.

Côté, I., & Louis Jean Esprival, S. (2021). Reprise du pouvoir des femmes sur leur sécurité en contexte de violence conjugale : Étude des pratiques en maison d’hébergement au Québec. Rapport de la phase I.

Côté, I., Louis Jean Esprival, S., Lafortune, L., & Bigaouette, M. (sous presse). Pratiques d’intervention favorisant la reprise du pouvoir des femmes sur leur sécurité : perspective d’intervenantes en maison d’aide et d’hébergement. Recherches féministes.

Côté, I., Gagnon, J., Damant, D., & Lapierre, S. (sous presse). Quelles variables sont associées à la reprise du pouvoir des femmes sur leur sécurité en contexte de violence conjugale? Criminologie.

Côté, I., & Louis Jean Esprival, S. (2022). Facteurs associés à la sécurité et à la reprise du pouvoir des femmes recevant des services d’aide en matière de violence conjugale : une revue narrative de la littératureRevue canadienne de service social. 39(1), 5-26.

Côté, I., Gagnon, J., Lapierre, S., Damant, D., Louis Jean Esprival, S., & Goodman, L.A. (2021). Cultural Adaptation and Validation of the MOVERS Scale in a French-Canadian PopulationJournal of Family Violence, 36(7), 871-883.

Équipe de recherche

Isabelle Côté, Simon Lapierre et Dominique Damant, en collaboration avec le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes ainsi que Lisa Goodman

Source de financement

Le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH)

4 International Partnership on Parental Alienation

Résumé

Ce projet vise à développer un partenariat international qui rassemble des chercheurs universitaires et des organisations communautaires intéressées et travaillant avec des femmes qui ont vécu la VC et qui ont été considérées comme «engagées dans l’AP». Il y a quatre objectifs spécifiques: 1) Examiner comment les discours des AP sont utilisés dans les tribunaux de la famille et les pratiques de protection de l’enfance dans différents pays, en particulier dans les situations où les femmes qui ont vécu la VC sont considérées comme «engagées dans l’AP», et identifier les similitudes et les différences; 2) Documenter les impacts des discours et des pratiques des AP sur les femmes victimes de violence et leurs enfants, et sur les organisations communautaires travaillant avec les femmes qui ont été victimes de la VC; 3) Analyser les stratégies utilisées par les femmes victimes de violence, les organisations communautaires et les chercheurs pour contester les discours et les pratiques de l’AP, et pour contrer les allégations faites contre les femmes qui ont été victimes de VC; 4) Développer des outils pour soutenir les femmes victimes de violence, les organisations communautaires et les chercheurs qui souhaitent contester les discours et les pratiques de l’AP, ou contrecarrer les allégations faites contre les femmes qui ont vécu la VC.

Équipe de recherche

Cette recherche est menée sous la direction de Simon Lapierre, professeur titulaire à l’École de service social de l’Université d’Ottawa, avec les co-chercheurs Dominique Damant (Université de Montréal), Elizabeth A. Sheehy (Université d’Ottawa) Isabelle Côté ( Université Laurentienne) Katreena L. Scott (Université de Toronto) et Peter G. Jaffe (Université de Western Ontario), en collaboration avec Adrienne Barnett (Université Brunel), Emmanuelle Melan (Solidarité Femmes), Felicity Kaganas (Université Brunel), Gloria Casas Vila (Université de Lausanne), Joan Meier (Université George Washington), Julie Doughty (Université de Cardiff), Linda C.Meilson (Université du Nouveau-Brunswick), Mariachiara Feresin (Università degli Studi Di Trieste), Molly Dragiewicz (Université Griffith) , Patrizia Romito (Università degli Studi Di Trieste) et Zoe S. Rathus (Griffith University), ainsi qu’en partenariat avec la Fondation Antigone (Vancouver), Women’s Shelters Canada (Ottawa), la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes du Québec (Montréal), le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (Montréal), Solidarité femmes et refuge pour femmes victimes de violences (Belgique), le Réseau International des Mères en Lutte (France) ), Université d’Ottawa (Ottawa) et Action ontarienne contre la violence faite aux femmes (Ottawa).

Source de financement

Le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH)

5 Expertise psychosociale dans les situations de violence conjugale

Résumé

Cette recherche vise à déterminer l’importance accordée à la violence conjugale dans les expertises psychosociales, qui peuvent être requises lors de l’établissement des modalités de garde et de visites en contexte post-séparation.

Équipe de recherche

Simon Lapierre, Alexandra Vincent et Isabelle Côté, en partenariat avec l’Escale pour Elle et l’Autre Escale